Chers Védasiens,
Chers Amis,
C’est avec plaisir, et non sans émotion, que je reprends ma plume aujourd’hui pour vous écrire sur ce blog qui m’a accompagné tant d’années. Comme vous le savez très certainement, les choses ont quelque peu évolué depuis mon dernier billet…
Me voilà à présent Maire de Saint-Jean-de-Védas. Après de si nombreuses années d’engagement, de sacrifices, de combats.
Je tiens en premier lieu à vous remercier pour votre soutien et à vous témoigner toute la fierté et la détermination qui est la mienne pour relever les défis et faire face aux nombreuses responsabilités inhérentes à cette fonction.
Vous connaissez mon franc-parler, mon esprit critique, mon goût pour la controverse. Vous connaissez mon attachement à notre commune, à ses enjeux, à ses combats, à son actualité.
Vous connaissez mon besoin impérieux de les commenter, de susciter le débat, la confrontation d’idées et la réflexion collective.
Or, les supports de communication habituels de la Mairie de Saint-Jean-de-Védas doivent respecter mesure et objectivité. Ils sont l’expression de la communication officielle et institutionnelle de notre collectivité.
C’est pourquoi je souhaite continuer à écrire sur mon blog. Les portes de la Mairie et de mon bureau resteront toujours ouvertes. Je continuerai à être présent tous les jours dans les rues de Saint-Jean, aux abords de nos commerces. Vous continuerez à m’interpeler directement. Nous continuerons à échanger. Mais ce blog est le seul qui me permette de conserver la liberté de ton qui est la mienne. J’ai ouvert ce blog en 2012 et je souhaite le faire perdurer pour ce qu’il est : un espace d’expressions libres, de billets d’humeurs, d’éditos militants et parfois de coups de gueule. Ces billets n’engageront que moi. Ni la Mairie de Saint-Jean-de-Védas, ni mes adjoints, ni les conseillers municipaux de mon groupe majoritaire ne pourront être tenus pour responsables ou solidaires de mes écrits. Il ne s’agira que de moi, du citoyen, du père de famille, de l’amoureux de sa commune.
Prenons soin de notre territoire, prenons soin de nous.
François Rio